Avancement de notre projet...
participation au raid humanitaire supercinq 2013
LE DIRECT 2013
23 février 2013 | Ce sont les deux voitures de l’Association Ent’Raid Bassin Passion (n°71 et 071, Fabien Mothes, Gilles Cousteau, Renaud Lesgoires et Jean Christophe Abadie) bien remplies, qui prennent le départ le samedi 23 Février 2013 de très bonne heure, pour rejoindre Algeciras au sud de l’Espagne le soir même à minuit. 1350km en 16h environ. C’est en compagnie d’un autre équipage (steph et alex équipage numéro 66) de Bordeaux que nous faisons la route sans encombre. Le rendez-vous du départ du raid est prévu le lendemain matin à 7h afin d’embarquer sur le bateau direction Ceuta. |
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24 février 2013 | C’est après une très petite nuit (4h de sommeil au compteur) à l’hôtel « Holiday In express » d’Algeciras, que le premier briefing a lieu en compagnie des organisateurs et de tous les raideurs. Les feuilles de route pour la durée du raid en main, nous nous dirigeons en convoi pour embarquer sur le bateau mais … Pas de bateau en cette matinée, départ reporté à 13h ce qui nous a permis de faire plus amples connaissances avec les autres raideurs comme l’équipage SALSA TEAM, constituée d’un équipage féminin qui se lance pour la première fois dans une action humanitaire. Aux environs de 14h30 nous arrivons sur le continent africain en terre espagnole. Il nous reste à s’affranchir des formalités douanières pour entrer au Maroc. Deux heures plus tard, tout est en règle et nous nous dirigeons vers la ville de Chefchaouen à 143km de Ceuta. A 18h30 nous arrivons enfin dans cette très jolie ville où s’entremêlent des petites ruelles aux couleurs bleues et blanches. Nous profitons de la soirée pour se balader dans le souk, traitant sur la « place des pigeons ». Nous faisons nos premiers contacts avec la population et un certain Mohamed, vendeur de tapis, qui nous a offert un thé à la menthe pour ce premier jour en terre Marocaine et en à profiter pour nous présenter sa dernière collection. Une heure plus tard, nous repartons la voiture plus lourde et le porte monnaie allégé de quelques dirhams. C’est à ce moment là que nous avons compris pourquoi cette place s’appelaitla « place des pigeons »…. |
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25 février 2013 | Aujourd’hui 380 kms de route montagneuse, où nous traversons de tous petits villages de montagnes. Le paysage commence à changer, il est de plus en plus aride, nous passons d’une végétation dense à un désert de cailloux en passant par d’immenses plaines enneigées. C’est avec grand plaisir qu’une bataille de boules de neiges s’improvise avec nos nouveaux amis Nantais et Bordelais. C’est dans un petit village entre Moulay Idriss et Meknès, que la dégustation de notre premier tajine du séjour se fait. Arrivée à l’hôtel de Midelt vers 17h30, des associations humanitaires nous attendent pour récupérer le matériel médical ainsi que le matériel scolaire que nous avions amené de France. L’association « Chemin vers la vie » s’occupent d’enfants handicapés mentaux ainsi que d’enfants autistes. |
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26 février 2013 | Au programme de la journée, visite du centre Anarouze et 240km en direction de la ville d’Erfoud. Au Maroc, les routes sont assez étroites et il faut environ une heure pour faire 50 kilomètres. La journée débute par la visite du centre Anarouze où l’association « chemin vers la vie » accueille chaque jour 20 à 40 enfants de 2 à 20 ans atteints de maladies mentales (trisomie, autisme, surdité et autres handicaps). Le centre est composé d’un personnel compétent et dévoué au soutien de ces enfants. Ils sont d’autant plus méritant puisqu’ils ne sont pas financés par l’Etat … leur fonctionnement est autonome. C’est à cette association que l’essentiel du matériel médical que nous avions amené a été donné. Mais aussi des jeux d’éveil, des fournitures scolaires … La deuxième partie de la journée est consacrée à rejoindre Erfoud en passant par la somptueuse vallée du Ziz où dans une faille d’un désert de pierre se trouve une immense oasis. C’est ici que nous sommes accueillis pour déjeuner dans une petite auberge où nous dégustons une salade marocaine et une omelette berbère. Arrivée sur la ville d’Erfoud nous faisons une petite halte dans un souk local pour se ravitailler en eau et profitons de ce moment pour acheter quelques épices. Puis nous rejoignons l’hôtel afin de se reposer car demain nous allons rencontrer les premières pistes et dunes de sables ainsi que les nomades du désert… |
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27 février 2013 | Aujourd’hui le road book affiche une étape de 110Km pour rejoindre Merzouga à travers des pistes caillouteuses et ensablées mais ce n’est pas l’étape la plus compliquée. Dès la sortie d’Erfoud, nous empruntons en convoi une piste caillouteuse qui nous permettra de contourner les dunes « Erg Chebbi » pendant 80km avant de remonter sur Merzouga. Les premiers kilomètres sont déroutants : la voiture vibre de partout, nous sommes secoués, et la plaque métallique de protection installée sous la voiture frotte régulièrement sur les gros cailloux sur la route. Les sensations sont incroyables, surtout en tant que conducteur… les vibrations dans le volant, les montées et descentes, le paysage d’un désert de cailloux d’un côté et des dunes ocres de l’autre… Nous croisons quelques habitations dont les murs sont faits de terre et de paille, des regroupements de 2 à 5 petites kasbahs au milieu des cailloux, où quelques femmes et enfants viennent à notre rencontre lorsque nous nous arrêtons. Le temps de distribuer quelques poches de vêtements, des chaussures et quelques jouets puis nous repartons. Nous prenons nos marques de conduite : on reste à distance des autres voitures, en seconde, à 50-60 km/h, on accélère dans le sable tout en serrant le volant, et parfois,la voiture décolle avant de retomber sur ses pneus. Quelques minutes plus tard, premier ensablement, puis à nouveau un peu plus loin où la quasi-totalité doit se faire tracter par les 4x4 de l’organisation. Des marocains arrivent pour nous aider : la pelle, les cales, on dégonfle les pneus et on pousse…voilà la solidarité ! Nous les remercions en leur offrant des tee-shirts et des vêtements pour les enfants. Les pistes nous réservent encore bien des surprises et nous profitons d’un arrêt au milieu de rien pour improviser un petit pique-nique… : boîtes de miettes de thon, sardines à l’huile, pain marocain, pâté, salades saupiquet, vaches qui rit, yaourts et fruits secs. Nous atteignons une petite auberge « L’auberge des dunes d’or » au bord des dunes de sable, au confort spartiate (pas de chauffage), mais un très joli décor et un cadre splendide. En arrivant, le parking se transforme en atelier mécanique pour les véhicules qui ont rencontré les premières pannes : embrayages à changer, perte d'une plaquette de frein, support moteur cassé, crevaisons etc... |
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28 février 2013 | Comme le montre la carte pas de route goudronnée aujourd’hui, de la piste rien que de la piste sur une centaine de kilomètres… Ce sera l’une des étapes les plus dures du raid 2013, certaines pistes étaient au programme du Paris-Dakar de la dernière édition en sol africain, c’est pourquoi elle se fera sans road book et pour des raisons de sécurité, l’organisation a prévu que les passages difficiles se feront super cinq par super cinq. Ces passages difficiles sont des pistes très ensablées, où il est important de dégonfler les pneus jusqu’à 800gr, de prendre un peu d’élan, et de passer quasiment à fond en seconde. Effectivement, la voiture tremble dans tous les sens face à ces bosses et creux monstrueux, la tôle de protection prend d’énormes chocs au contact des pierres parsemées sur notre chemin. Puis c’est la solidarité entre les équipages qui joue son rôle pour aider ceux qui n’on pas eu la chance de passer du premier coup. La voiture posée sur le sable, il nous faut ôter tout le sable qui se trouve dessous et pousser énergiquement pour reprendre notre périple. A chaque arrêt, nous nous retrouvons entourés d'adultes et enfants qui viennent nous demander des affaires, parfois même ce sont des vendeurs de souvenirs en mobylette qui nous suivent sur quelques kilomètres. Lors d’un arrêt de quelques minutes c’est un petit marché local qui peut se construire en un rien de temps. Nous distribuons au fur et à mesure du trajet jouets, stylos, vêtements et chaussures. Nous traversons quelques jolis villages isolés au bord des dunes et nous nous arrêtons devant le local de l’association « Ouzina », pour le développement et l’environnement, qui sert de salle de classe : un tableau et quelques tables éparpillées sont le seul mobilier qui la compose, seulement décorée par quelques dessins accrochés sur les murs en terre. Nous y déposons de nombreux cartons de fournitures scolaires pour le plus grand plaisir des enfants, mais aussi des vêtements, des chaussures, des ballons de football... De nombreux « en sablages » plus loin, nous arrivons dans une auberge en plein milieu des dunes et déjeunons sous une tente un buffet préparé à notre attention par des berbères. L'après-midi se déroule comme la matinée, distribution de fournitures de toutes sortes sur notre passage et passages délicats tout au long de la piste. Une journée très agréable dans un décor somptueux, des rencontres incroyables, une température de 30° C (40°C dans la voiture). Même en fermant les vitres, le sable et la poussière rentrent dans la voiture. Souvenir inoubliable de notre petite chorégraphie de Gangnam Style en plein milieu du désert en attendant la moitié du groupe... Nous atteindrons notre auberge de Mahrech qu'à la tombée de la nuit pour une nuit de repos bien méritée. |
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1 mars 2013 | L’étape d’aujourd’hui marque la dernière journée de bacs à sable sur une centaine de kilomètres. On quitte Mharech pour rejoindre la ville de Tinghir selon l’ancien trajet du Paris - Dakar. L’école de Mharech étant toute proche de notre auberge, nous ne manquons pas l’occasion d’y laisser quelques fournitures scolaires. Tout le long du trajet nous nous arrêtons dés que nous voyons des nomades ou des enfants pour leur donner quelques affaires. Certains enfants nous guettent au bord de la route, nous font des signes, et dès qu'une voiture s'arrête, tout le village court à notre rencontre. La beauté des paysages désertiques défile, nous sommes dans la vallée entre les montagnes, le sol est très plat, peu sableux, avec quelques petits cailloux. Nous prenons un moment de plaisir de rouleur en parallèle afin de faire quelques petits films de chacun des raideurs les voitures. Un nuage de fumée jailli sur notre passage, nous sommes à 60km/h au milieu de nulle part. Puis nous disons au revoir au désert marocain, l’habitacle de la voiture rempli de ce sable très fin. Les vitres parfois ouvertes car la température à l’intérieur de la voiture peu montée jusqu’à plus de 40°C. Une fois arrive sur notre lieu d’hébergement sur les coups de quinze heures, nous décidons avec nos 6 compagnons de raid de partir à la rencontre des habitants. Nous reprenons la route et trouvons un chemin de pierres que nous empruntons et après quelques kilomètres nous arrivons dans le petit village d’Ait-Ouida. Pas beaucoup d’habitants dans les rues mais une personne attire notre attention, nous décidons d’aller discuter avec lui. Par chance, c’est l‘instituteur du village qui se trouve dans la cours de récréation. Il nous invite à venir rencontrer ses élèves. Une petite distribution de stylos et de cahiers s’improvise et également un ballon de foot pour la récréation. Un des meilleurs moments de l’aventure… Le soir arrivé à notre hôtel, nous faisons un peu de mécanique car sur ces trois derniers jours les voitures ont été mises à rude épreuve. Pour nous se sera juste un problème de boite à vitesse. Les cailloux sur la tôle de protection nous empêchant de passer la cinquième vitesse. |
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2 mars 2013 | 250 km au programme à travers la vallée de le Todra. D’immenses montagnes de granites ocres nous encadrent et nous dictent le chemin. De superbes paysages, avec parfois des cultures verdoyantes. Les kilomètres défilent quand sur un flanc de falaise, nous apercevons un campement recouvert de quelques bâches bleues et d’une toile d’habitation nomade. Nous décidons de nous y arrêter et d’aller à leur rencontre avec nos compagnons de voyages (les bordelais équipage 66, Stephen et Alexia, les nantaises la Salsa team, Bénédicte et Cécile, nos copains d’enfance, Fabien et Renaud et nous même Gilles et jean-Christophe. Le chemin est assez difficile puisque le campement se situe sur le flanc de la montagne qu’il faut escarper. C’est un couple de famille berbère (Fatima et Zaïr ) avec leurs deux enfants Hazer 7ans et Fatima, âgée de moins d’un an, qui garde des chèvres toute l’année dans ce camp d’infortune. Nous leur donnons quelques vêtements, gâteaux et jouets pour les enfants surtout pour le bébé qui sous un vent glacial avait les jambes nues. Malgré la barrière de la langue, nous arrivons à communiquer avec eux par le langage des mains. Ils tiennent à nous faire partager un moment de convivialité en nous offrant le thé qu’ils préparent sur un petit feu de camp. Emus et touchés par ce moment de vie, nous reprenons la route en direction de Midelt. Dés notre arrivée sur le lieu de notre hébergement, nous décidons d’aller au hammam local. Ce sont trois salles d’environ 20 m² qui sont chauffés par le plancher avec du bois, chaque salle avec un niveau de chaleur différent. Plus nous nous dirigeons vers la salle la plus éloignée plus la chaleur monte. Le patron de l’établissement nous en explique le fonctionnement (laver sa place, prendre de l’eau chaude et de l’eau froide, mélanger éventuellement et s’asperger en cas de transpiration). Nous ne passons pas inaperçu avec notre couleur de peau qui n’a pas vu de soleil depuis plusieurs mois, aussi un marocain s’approche de Gilles et lui propose un gommage traditionnel. Il commence par les mains, les bras, puis le corps et le visage, Gilles finit ensuite allongé sur le sol, recto verso avec une sorte de massage très énergique. Nous, amis de Gilles, n’oublions pas de le rafraîchir avec un peu d’eau. Moment d’échanges de culture et de franches rigolades fort sympathique que nous avons vécu dans ce hammam. |
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3 mars 2013 | Dernière étape du raid 2013, en direction de la ville de Fès à 200km au Nord de Midelt. Au fils des kilomètres, les villes changent et sont de plus en plus moderne et riche. C’est au porte de la ville de Fès que les villas sont les plus luxuriantes. Nous profitons de cette dernière journée pour rejoindre Fès au plus vite et visiter la medina. C’est en taxi que nous rejoignons le souk et ces 9000 ruelles avec ces milliers de petits magasins. Les ruelles sont très étroites et très belles, beaucoup de monde et de choses à voir comme la visite de la tannerie de la ville de Fès. Nous sommes dirigés par un jeune guide dans de petits couloirs au travers des boutiques, pris de nombreux escaliers pour finir sur les hauteurs, en surplomb de la tannerie. C’est une odeur pestilentielle qui nous rempli les narines. Une branche de menthe nous est confiée pour masquer cette odeur. La vue est superbe, des dizaines de bassins de toutes les couleurs où trempent des peaux de bêtes (bain de chaux, de fiente de pigeons, teinture au safran, au coquelicot ou à l'indigo). Tardivement, nous quittons le souk avec difficultés car les vendeurs que nous avions croisés à l’aller sont maintenant d’accord avec le prix que nous avions fixé. Mais le plus long reste à venir, lorsque nous voulons comme tout le monde prendre un taxi pour rentrer. Aucun n’est disponible sauf un taxi clandestin qui nous propose de nous ramener dans une petite estafette. C’est au bout de quelques kilomètres que le chauffeur nous demande de l’argent supplémentaire et sous notre désaccord nous lui demandons de s’arrêter. Quelques centaines de mètres plus loin, non sans mal nous trouvons une station de taxi et en quelques minutes sommes de retour à l’hôtel pour préparer notre dernière soirée en compagnie des raideurs 2013. |
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4 mars 2013 | Tous les participants au raid 2013 se dirigent maintenant vers Ceuta en Espagne pour prendre le bateau tandis que nous, nous nous dirigeons vers la ville d’El Jadida sur la côte Atlantique du Maroc afin de porter quelques affaires à notre petite filleule de notre raid 2012. Son prénom est Myriam, âgée de 8ans et non voyante depuis 2ans environ. Sa rencontre l’an passé nous avait tellement touché que nous avons décidé de la revoir pour lui amener quelques vêtements, jouets et aide à son handicap. C’est à environ 8h30 du matin que nous prenons la route vers El Jadida, juste après avoir déblayé les voitures couvertes de papier toilette. Un seul équipage disposait d’une telle quantité de ces précieux rouleaux prévus à être utilisés en période de nécessité. C’est l’équipage 044, Bénédicte et Cécile les Nantaises, qui avait prévu de tomber malade dés les premiers jours du raid mais hélas rien ne s’est passé comme elles l’avaient imaginé, sans oublier l’aide d’Alexia et Stephen les Bordelais. La route en direction d’El Jadida est une autoroute en bord de mer truffée de radar tous les dix kilomètres environ. A 15h, nous arrivons dans cette ville où habite Myriam derrière l’hippodrome Lalla Malika. Nous faisons appel à notre mémoire pour se souvenir où elle habitait dans un quartier défavorisé où les maisons sont faites de simples parpaings recouverts de tôles. Nous arrivons tant bien que mal à localiser le pâté de maison sans toutefois trouver sa maison exacte. Accompagnés d’une photo d’elle et de son père, nous demandons à un enfant présent s’il connaît cette petite fille, qui lui-même part demander à une dame qui nous dirige vers un autre endroit. Le jeune homme nous dirige au travers des petites ruelles. Nous continuons à demander autour de nous car cette famille a déménagé depuis l’année dernière. Sa recherche semble difficile mais c’est sans compter sur la solidarité des Marocains qui nous dirige d’une personne à une autre jusqu’à arriver à sa nouvelle maison. Effectivement, son père avait construit une petite maison en parpaing brut. Le toit de la pièce de vie est fait de ciment tandis que les autres pièces sont recouvertes d’une bâche plastique peu abritant. Myriam va bien, elle a grandi et s’est affinée. La famille est contente de nous revoir et nous convie à boire un thé, les voisins curieux se joignent également à nous. Le père Sohayb parle bien français et nous explique que Myriam a passé enfin un IRM du cerveau et que les médecins ont détecté un Kyste qui pourrait être la cause de sa non-voyance. Elle sera opérée normalement cet été. Les heures passent et la famille tient absolument à nous préparer un couscous mais nous leur expliquons que nous devons reprendre le bateau demain matin à la première heure et il nous reste 500km pour retourner à Ceuta. Nous reprenons la route vers environ 18h avec des sentiments de joie d’avoir revue, Myriam en bonne santé et ému de la quitter à nouveau. A minuit, nous arrivons à Ceuta où nous prenons un petit hôtel pour se reposer un peu avant la dure traversée de l’Espagne qui se fera sûrement en deux jours compte tenu de notre état de fatigue. |
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5 et 6 mars 2013 | C’est le mardi matin de très bonne, à 5h du mat, que nous sommes réveillés par l’organisateur de raid pour que nous passions la frontière rapidement et prendre le bateau de 9h. Nous arrivons sur les coups de 11h en Espagne. Les formalités douanières terminées nous prenons la route vers midi en direction du Bassin d’Arcachon. La remontée vers la France se fera en deux jours avec une escale vers Salamanca. Les kilomètres et les heures défilent, le trajet retour est très fatigant, 18 h de route seront nécessaire pour rentrer à la maison avec quelques petits ennuis mécaniques sur nos voitures. L’embrayage de l’une menace de casser, les côtes sont très difficiles à montée, et sur l’autre voiture le ventilateur de refroidissement fait des siennes. Le raid humanitaire supercinq 2013 a été une aventure très enrichissante tant sur le plan humain, avec la rencontre d’un peuple très chaleureux où nous avons pu aider des écoles nomades, un centre d’accueil d’enfants handicapés à Midelt, des associations locales dans de petits villages au milieu du désert et de nombreuses personnes et enfants sur la route par de nombreux dons, que sur le plan aventure avec l’entraide entre les participants lorsque l’un d’entre nous a un problème mécanique ou encore est « tancké » dans le sable. Suite à cette aventure il nous faudra plus d’une semaine pour se remettre de la fatigue, des sensations d’être privilégiés ainsi que des rencontres avec les nomades du désert marocain ont été beaucoup d’émotions en très peu de temps et pas si loin de chez nous en définitif. C’est avant tout grâce à nos partenaires que nous avons pu aider des enfants et familles dans le besoin et que nous avons pu vivre cette formidable aventure. Un grand MERCI à tous. |